Une réunion importante s’approche et une fois encore, vous perdez vos moyens à l’idée de vous exprimer.

Vous avez des tâches à réaliser mais vous vous laissez aspirer par d’autres activités…

Vous avez terminé un rapport, êtes prêt à le remettre mais allez le relire une dernière fois, des fois que…

Vous et votre équipe gérez un projet et les idées fourmillent mais la mise en action tarde…

Bref, vous devez agir mais un démon interne vous souffle insidieusement de ne pas y parvenir ! Encore !

Quelle sensation désagréable que de se retrouver une énième fois dans une situation déplaisante sans trouver une issue favorable. Une aide extérieure tel que le coaching s’avère bien souvent pertinente pour retrouver une dynamique positive.

 

Définition et apport du coaching

« Le coaching : une méthode d’accompagnement pour enrichir vos processus internes »

Mais au fond qu’est-ce que le coaching ?

Le coaching est un espace d’exploration dans lequel un client sollicite l’intervention d’un tiers pour appréhender différemment une situation qui lui pose problème. Cette nouvelle perception de la situation lui ouvre des alternatives favorables pour mieux vivre la situation.

Plusieurs notions sont présentes :

• Le client vit de façon récurrente une situation qui lui est déplaisante ;
• Les tentatives de solutions qu’il a mis en place se sont avérées infructueuses ;
• Un nouveau regard sur la situation va apporter au client une nouvelle compréhension de la situation ;
• Cette perception enrichie lui ouvre de nouvelles perspectives pour appréhender la situation et se comporter différemment, lui apportant plus de bénéfices ;
• Le client reste responsable et autonome dans ses choix

En l’occurence, un coaching se déroule en trois temps :

• Exploration de la situation et des dynamiques en place ;
• Exploration des options existantes pour le client ;
• Déploiement du nouveau comportement pour un meilleur résultat.

Le coaching est résolument tourné vers l’objectif et s’avère pertinent tant pour un individu, pour un groupe ou pour une entreprise qui éprouve des difficultés à atteindre ses objectifs et qui souhaite enrichir ses propres ressources pour développer des solutions qui lui seront profitables.

Un coaching réussi est un accompagnement au cours duquel le client a accru son autonomie et se trouve en mesure de décrypter sa situation, d’y apporter une solution personnelle et écologique, respectant sa personnalité et celle d’autrui.

 

Les différents types de coaching.

Le coaching n’est pas uniquement dédié aux problématiques personnelles mais également adapté aux questions professionnelles et organisationnelles. Dès lors, nous pouvons décliner le coaching en trois grandes catégories.

 

Le coaching personnel (ou coaching de vie).

Le coaching personnel (appelé parfois coaching de vie) est un accompagnement où le client rapporte une situation privée récurrente qui lui pèse et dont il souhaite s’extirper. En somme, le coaching personnel relève d’une problématique rencontrée sur le plan privé.

La dynamique interne de la personne est mise à jour afin de lui donner une vision précise de sa contribution à son malheur. Il s’agit de débusquer ce démon interne qui le mène vers l’échec et d’alléger son influence pour faire place à de nouvelles options.

Un exemple typique de coaching personnel porte sur le degré de confiance que le client s’accorde. Bien qu’il soit motivé et conscient de ses buts, son action est constamment retardée par ce démon qui lui souffle à l’oreille qu’il n’y parviendra pas, que ça n’a jamais fonctionné, qu’en cas d’échec, ce sera terrible… Le coaching portera sur la compréhension de cette précaution excessive qui freine l’initiative.  Jusqu’à ce que le client s’offre le Graal : une permission, en cohérence avec sa personne et son environnement.

 

Le coaching professionnel.

Le coaching professionnel, est comme son nom l’indique, un accompagnement visant à accroître l’autonomie de la personne dans son cadre professionnel. La demande de coaching intervient bien souvent après un changement de situation professionnelle de la personne, qui sollicite l’intervention d’un tiers pour aborder plus sereinement son nouvel environnement.

Lors des séances de coaching professionnel, la dynamique interactionnelle est démêlée afin de comprendre les interactions entre chacun des acteurs en relation. Il s’agit pour le client de comprendre l’impact de ses interventions et d’enrichir son registre comportemental pour que son influence soit la plus profitable pour son groupe de travail.

Un exemple typique de coaching professionnel est la prise de poste d’un manager qui peine à trouver la bonne distance relationnelle avec ses collaborateurs et qui, par ses errements contribue au trouble interne de son service. La compréhension des dynamiques de personnalité lui permettra d’intégrer ses besoins et les besoins de son équipe en termes relationnels afin de favoriser la motivation et l’atteinte de l’objectif collectif. Son registre comportemental enrichi, il vivra en plus grand confort sa posture managériale.

 

Le coaching organisationnel.

Le coaching organisationnel ne concerne pas uniquement une personne physique comme dans les deux cas précédent, mais un système entier, composé de plusieurs individus. Il s’agit d’une organisation, à savoir, un groupe, un service ou encore une entreprise qui se trouve en difficulté récurrente à réaliser son activité. Les solutions apportées jusqu’alors restent inefficaces, et l’intervention du coach aura pour vocation de faire émerger des alternatives pour que le groupe atteigne ses objectifs.

L’observation portera sur le mode de fonctionnement du système afin de faire ressortir les points où les flux circulent inefficacement. La prise en compte des ressources à disposition, couplées aux zones prioritaires d’intervention permettent au système de mettre en place de nouveaux processus afin de retrouver un équilibre et favoriser l’activité.

Le cas typique de coaching d’organisation émane souvent des dirigeants qui luttent contre une baisse de productivité des équipes qu’ils ne savent résoudre. La baisse de productivité peut être le résultat d’un manque de moyens ou de directives claires ou encore plus sommairement d’un excès d’exigence.

Dans un cas récent de coaching d’organisation, une société client évoquait un développement commercial en berne. Le manque d’une référence qualité commune dans le groupe induisait une intervention des dirigeants pour vérifier le niveau de service proposé au client avant livraison. Ce temps passé au contrôle qualité, au détriment des actions commerciales, freinait le développement économique de l’entreprise. Suite à une structuration plus formelle de la Qualité, les dirigeants retrouvaient du temps pour contribuer à l’essor commercial de leur société.

 

Client, plaignant ou touriste ?

Vous avez certainement noté que je parle de client, cependant lors des demandes ou missions de coaching, nous pouvons rencontrer trois catégories de personnes :

 

Le client.

Le client est demandeur du changement et prend une part active pour y parvenir. Il vit une situation insatisfaisante, a tenté en vain d’y remédier et sollicite un coach pour découvrir d’autres options qui lui apporteront enfin satisfaction. Le contrat passé avec un client est simple et les indicateurs de réussite sont souvent explicites.

 

Le plaignant.

Une deuxième catégorie est le plaignant. Il est demandeur de changement… chez autrui. Il sollicite l’intervention d’un coach pour l’aider à faire changer une personne ou un système afin de lui offrir plus de confort. Sans bouger qui plus est. Le coaching peut réellement démarrer lorsque le plaignant accepte sa contribution dans son malheur et cherche alors à changer pour mieux vivre la situation. Le contrat peut-être ambigu avec un plaignant puisqu’un objectif caché de faire changer l’autre peut conduire à l’échec de l’intervention. Nous ne pouvons changer que ce qui est de notre responsabilité.

 

Le touriste.

Enfin, j’appelle affectueusement la troisième catégorie les touristes. Ils ne sont pas demandeurs du changement pour la simple raison qu’ils n’éprouvent pas de difficulté particulière. Un tiers (parent, conjoint, responsable, patron…) lui a fortement conseillé de voir un coach pour changer. Il vient en visite dans nos cabinets. Le contrat est difficile à établir d’emblée avec un touriste car il ne perçoit pas totalement la raison de sa présence, ni les problèmes qui peuvent graviter autour de lui. Et pas de problème, pas de solution.

 

Parenthèse à tout prescripteur de coaching :

Il m’arrive dans certaines missions de coaching en entreprise de me retrouver confronté à une demande de changement qui émane de plaignants qui sollicitent mon intervention pour coacher un collaborateur dont le comportement est problématique (ces fameuses personnalités difficiles…). Dans ce cas, le client, c’est vous, c’est l’organisation, qui éprouvez des difficultés faire respecter des règles. Le collaborateur agit selon les permissions implicites qui lui sont données. De plus, lorsque vous financez un coaching à un collaborateur qui nuit à son entourage, vous envoyez un message ambigu aux équipes : on peut mal se comporter et être récompensé d’un coaching… Le coaching organisationnel n’est pas plus cher, profitez-en.

 

Comment choisir son coach ?

Vous avez une vision plus claire de ce qu’est le coaching et des situations pour lesquelles vous estimez qu’un accompagnement peut vous être profitable ? Il vous reste à trouver votre coach, mais comment le choisir ?

Comme tout autre professionnel, le coach a suivi un cursus de formation et répond à un code de déontologie propre à sa profession. Il est important lorsque vous choisissez un professionnel, de vous sentir en confiance avec cette personne avant d’entamer tout parcours.

Voici quelques éléments que vous êtes en droit de demander au coach et sur lequel vous pouvez décider si vous acceptez de faire contrat avec cette personne.

Voici quelques pistes et critères pour sélectionner le coach qui vous convienne :

• Quelles formations a-t-il suivi ?
• A quel(s) modèle(s) théorique(s) fait-il référence dans sa pratique ?
• Est-il certifié ou accrédité ? Est-il supervisé ?
• Depuis quand exerce-t-il ce métier ?
• A quel code de déontologie répond-il ?
• Quels types de clients suit-il usuellement ?

Ce ne sont que quelques pistes pour vous représenter le degré de professionnalisme du coach que vous percevrez dans ses réponses. Un critère fondamental entre en compte : l’affinité que vous aurez avec ce professionnel car, rappelons le, le métier est axé avant tout sur l’humain.

 

Vous souhaitez bénéficier d’un coaching ?

Vous vivez une situation inconfortable que vous voulez abordez différemment ? Nous nous tenons à votre disposition pour vous donner plus de détails sur le coaching ou pour échanger sur vos objectifs. Et si l’envie de débuter un coaching émerge, nous sommes également disponible.

Pour nous joindre : contact@bright-up.fr ou remplissez notre formulaire de contact et nous reviendrons vers vous rapidement.