Favoriser la résilience en renforçant ses ressources internes.

Le manque de temps et de moyens, la désorganisation, la pression, les changements multiples ou encore l’isolement sont des causes courantes de stress sur le lieu de travail. Dans une étude publiée dans le journal La Tribune, pour 54% des salariés et pour 66% des managers, le stress au travail est une réalité persistante. Succomber au stress n’est pas une fatalité : la résilience est la capacité à résister aux chocs, à retrouver l’équilibre et à tirer les leçons du choc reçu pour y faire face à l’avenir.

Comprendre son niveau de résilience est une première étape vers la résistance aux chocs. L’objectif pour quiconque veut mieux agir et réagir face aux pressions de l’environnement est d’intégrer les facteurs qui facilitent la résilience.

L’article se décline en trois parties :

  • L’exploration du phénomène du stress et des conséquences qu’il engendre
  • La subjectivité de la réactivité humaine
  • L’exploration des facteurs favorisant la résilience

 

Le Stress

 

Définition

Le stress est une réaction de l’organisme qui survient quand apparaît un déséquilibre entre :

– la perception d’une menace ou d’une contrainte de l’environnement et

– la perception de nos propres ressources pour y faire face

Le stress est une réaction normale de l’organisme qui a détecté un risque potentiel dans l’environnement. L’organisme va à ce titre mobiliser des ressources en interne pour permettre à la personne d’agir en conséquence. Cette mobilisation de ressources, ou d’énergie sert soit à la fuite (énergie dans les jambes), soit au combat (énergie dans les bras), soit à l’immobilisme (contraction des muscles pour former une carapace).

Stress et situations

Bien entendu, toutes les situations ne génèrent pas de stress, et d’une personne à l’autre, la réaction sera différente. Cependant, certaines situations sont anxiogènes et nécessitent une plus forte mobilisation de ressources par l’organisme.

Cette première situation est un cas type de stress, le danger pressenti est réel et l’organisme va produire suffisamment d’énergie pour prendre ses jambes à son cou et s’éloigner du danger. Cette décharge d’énergie permet d’ailleurs de réguler le surcroît d’énergie généré, et l’organisme retrouve son équilibre.

Dans cette seconde situation, il n’est pas question de fuir ou d’agresser son interlocuteur pour évacuer l’énergie accumulée. La réaction sera différente selon que la personne aime le changement (voyant le déménagement comme une opportunité) ou redoute celui-ci (et peut dès lors imaginer le pire, mobilisant les ressources pour y faire face). L’énergie accumulée va donc s’incruster dans l’organisme et aura besoin d’être régulée pour retrouver l’équilibre.

 

Stress et réactions

Qui dit stress, dit réaction subjective. Selon les situations, chacun va réagir à sa façon. Comme défini plus haut, la réaction de l’organisme va dépendre de la perception de la personne sur la situation rencontrée.

Si elle estime avoir les ressources suffisantes pour y faire face, sa perception du danger sera faible, et la réaction sera minime.

 

Si elle estime que le danger surclasse ces ressources, l’organisme va mobiliser plus d’énergie pour se défendre.

 

La force de la réaction (et donc du stress) est dépendante de notre perception du danger et des ressources disponibles. Notre réaction est éminemment subjective.

Ce qui va influer avant tout sur notre dose de stress est notre capacité à gérer nos réactions, ce que l’on nomme la REACTIVITE.

Dès lors, face aux situations, nous ne gérons pas le stress qui est une réaction instinctive mais notre réactivité.

 

Les effets du stress

Que se passe-t-il lorsque nous ne parvenons pas à maîtriser notre réactivité et que le stress devient courant ou permanent, voire chronique ? Et ce, sans avoir la possibilité d’évacuer le trop plein d’énergie par la fuite ou le combat.

Parmi les effets recensés, nous citons :

  • Les effets physiques : douleurs, troubles du sommeil, troubles digestifs, fatigue…
  • Les effets cognitifs : difficulté d’attention, erreurs et oublis, prises de décisions hasardeuses…
  • Les effets émotionnels : hypersensibilité, nervosité, excitation, sensation de mal-être…

Sans compter les effets ricochets sur les relations, les activités sociales…

En l’occurrence, il est important d’apprendre à gérer sa réactivité pour atténuer ses effets induits.

Comment se fait-il que l’organisme produise ces effets ?

Lorsque l’organisme détecte un danger, il va envoyer une instruction aux glandes surrénales de produire du cortisol, qui permet de générer de l’énergie, utile aux muscles pour assurer la réaction (fuite ou combat).

 

 

Ce cortisol, tant qu’il se trouve dans l’organisme en quantité, informe le cerveau d’un danger contre lequel le corps doit se prémunir. En somme, tant que le cortisol qui se trouve dans le sang n’est pas redescendu sous un certain seuil, l’organisme refuse toute forme de détente qui l’exposerait au danger. C’est pour lui une question vitale de rester sur ses gardes.

C’est cette vigilance accrue (et excessive) qui entraîne tout un lot de réactions physiologiques indésirables tel que la perte de sommeil.

 

Le cas du sommeil.

Lorsque la réaction est normale (non excessive), avec une dose de stress cohérente avec les événements, le corps produit du cortisol en phase de réveil et l’élimine au fil de la journée. En fin de journée, le taux de cortisol décroit et l’apparition de la nuit indique à l’organisme qu’il est temps de se reposer et de reconstituer son capital-santé. Ceci est possible car il a détecté que le cortisol a diminué, signifiant l’absence de danger. Dormir est alors possible. Il produit ainsi de la mélatonine qui a pour effet la détente musculaire et l’endormissement.

 

Lorsque le taux de cortisol reste trop élevé, la mélatonine n’est pas produite, le sommeil est troublé. Et sans sommeil, pas de récupération. Sans récupération, la santé physique décline, entrainant une moindre capacité à gérer les évènements… et sur la réactivité. Le cercle vicieux s’emballe alors.

Nous allons donc entraîner notre réactivité pour gérer au mieux les évènements.

La réactivité

 

Définition

La réactivité est l’aptitude à apporter une réponse aux sollicitations de notre environnement, interne ou externe.

Par conséquent, la réactivité est une capacité personnelle et  un comportement qui permet de retrouver l’équilibre. Et toute capacité s’accroît grâce à un entrainement approprié.

 

Les schémas de réactivité

Classiquement, la réactivité est représentée sous forme reflexe. L’Homme n’a rien d’un prédateur : pas de grandes dents, ni de griffes acérées, ni une corpulence impressionnante. Il est plutôt une proie et à ce titre, il a développé des compétences de défense, dont l’émotion de peur qui lui intime de se protéger. Notre réactivité instinctive nous motive à agir : fuite, combat ou immobilisme.

 

Notre réactivité instinctive (reptilienne) répond donc au schéma Stimulus –Réponse, ce qui nous est utile lorsque le danger est réel et immédiat et que nous devons y répondre pour survivre.

Cependant, des auteurs ont complété cette vue en incluant la possibilité de réagir différemment, même dans des situations désespérées où le risque est non seulement réel mais total.

Viktor Frankl, psychologue autrichien, a été déporté dans les camps nazis durant la seconde guerre mondiale. Il observe que les plus robustes meurent tandis que « face à l’absurde, les plus fragiles avaient développé une vie intérieure qui leur laissait une place pour garder l’espoir et questionner le sens ». Face à une situation désespérée, certaines personnes faussaient ce principe de réactivité instinctive et ont élaboré des ressources en interne avant d’entraîner leur réponse.

Il existe donc une seconde voie de réactivité.

La réactivité dépend alors d’un équilibre entre :

  • La perception des pressions extérieures qui nourrissent les situations stressantes
  • les forces internes qui luttent contre les pressions de l’environnement.

 

Nous pouvons donc agir sur nos perceptions du danger ET sur nos capacités à y faire face.

 

Réactivité et activité cérébrale

Depuis la seconde guerre mondiale, la neurologie a connu d’énormes avancées et nous en savons plus sur le fonctionnement du cerveau.

Il existe deux voies de traitement de stimuli extérieur lorsqu’un danger est perçu (ou imaginé) :

 

Une route courte qui passe du thalamus (qui capte l’information) à l’amygdale (qui décode l’information et provoque les réactions physiologiques de l’organisme, notamment l’émotion de peur), qui fournit une réponse immédiate, sans réflexion préalable (fuite, combat, immobilisme).

Une route longue qui passe du thalamus au cortex (centre d’analyse et de réflexion)  puis vers l’amygdale, en passant vers l’hippocampe (centre de la mémoire qui compare les situations déjà vécues).

C’est cette seconde voie que nous allons muscler dans la prochaine partie pour assouplir notre réactivité en enrichissant notre perception des évènements et en mettant en place des routines qui renforcent nos ressources internes. Il est temps de doper notre résilience.

La résilience

« Les vents me sont moins qu’à vous redoutables. Je plie, et ne romps pas ». Jean de la Fontaine. Le chêne et le roseau.

 

Définition

La résilience est un terme emprunté aux sciences physiques. Elle est la propriété d’un corps à retrouver sa forme initiale après avoir subi une pression externe.

Nous définissons la résilience comme la capacité à gérer les pressions externes et internes en mobilisant des ressources pour retrouver son équilibre.

La résilience en tant que capacité est une compétence et non un trait de caractère, ce qui signifie qu’un apprentissage permet d’améliorer la mobilisation des ressources et de mieux gérer les pressions.

Pour autant la résilience n’est pas uniquement de la résistance, mais avant tout une faculté de danser avec les événements afin de garder son équilibre en toute circonstance.

 

Le pentagramme de Ginger

Le modèle décrit plus bas est inspiré de différents travaux de Kathryn McEwen sur la résilience ainsi que sur l’approche Gestaltiste de Serge Ginger.

Serge Ginger décrit cinq dimensions principales de l’être humain qui lui permettent de s’inscrire durablement dans son environnement et de garder l’équilibre. Ces cinq dimensions sont représentées sous la forme d’un pentagramme et sont :

  • La dimension physique : le corps, la sensorialité, la motricité, la sexualité
  • La dimension affective : le cœur, les sentiments, l’autre
  • La dimension rationnelle : la tête, la pensée, les idées
  • La dimension sociale : l’entourage, la culture
  • La dimension spirituelle : le sens, la mission, l’environnement cosmique.

 

 

Les 5 piliers et les axes

Le modèle de Serge Ginger date des années 1970, et les neurosciences ainsi que la psychologie se sont considérablement développées. Pour autant, les cinq dimensions du pentagramme sont liées aux ressources favorisant la résilience. Nous avons repris l’idée des 5 pôles et leur avons donné une tournure plus contemporaine.

Développer ses capacités de résilience revient à développer ou maintenir une bonne santé sur 5 piliers que sont : la sphère physique, la sphère mentale, la sphère émotionnelle, la sphère relationnelle et la sphère éthique. Ces sphères sont représentées sous forme d’étoile avec la sphère physique au centre, qui indique que la santé physique est un vecteur commun aux autres dimensions. Une santé physique défaillante influe directement sur les quatre autres pôles.

Par ailleurs, chacun de nous va privilégier certaines dimensions et en délaisser d’autres, développant des ressources singulières. Nous avons regroupé les sphères comme telles :

  • Ressources internes (la résilience repose sur les capacités personnelles et internes), composées des dimensions physiques, mentales et émotionnelles
  • Ressources externes (la résilience repose sur les domaines sociaux et professionnels de la personne), composées des dimensions physiques, relationnelles et éthiques)
  • Ressources rationnelles (la résilience repose sur les domaines cognitifs et motivationnels), composées des dimensions physiques, mentales et éthiques
  • Ressources sociales (la résilience repose sur les domaines sociaux et affectifs de la personne), composées des dimensions physiques, émotionnelles et relationnelles.

 

Lorsque qu’une ou plusieurs sphères sont insuffisamment « musclées » chez une personne, elles constituent des points d’amélioration tandis que les sphères bien développées constituent des points de vigilances. En cas de moindre forme sur ces sphères, la sensibilité au stress devient plus forte.

Savoir évaluer ses points forts et ses axes d’amélioration permet de définir un plan d’action pour renforcer sa capacité de résilience, et dès lors, pour assouplir sa réactivité. Grâce à une réactivité plus appropriée, les effets du stress seront limités.

La sphère physique

« Quels sont les effets d’une mauvaise santé physique » ?

Lorsque physiquement nous sommes en difficulté, il est plus difficile de réagir efficacement, nous aurons même une tendance à nous renfermer sur nous même, démotivés. Nous nous sentons comme « désincarnés ». Qui n’a jamais réagi excessivement après de mauvaises nuits de sommeil ? Qui a envie de faire du sport après une journée éprouvante de travail ?

La sphère physique est donc à entretenir, quitte à se faire parfois violence pour maintenir une condition physique convenable. Elle comporte trois axes à soigner particulièrement :

  • L’activité physique : un corps en mouvement permet une circulation d’énergie et une élimination plus rapide des toxines. Il est donc important au cours de la semaine de privilégier l’activité physique, de pratiquer un sport, de bouger.
  • Le sommeil : il s’agit de la période durant laquelle le corps et le cerveau se ressourcent. Cette période est par conséquent importante pour restaurer les niveaux d’énergie et favoriser le bon fonctionnement physique et cérébral.
  • L’estime de soi : la corrélation entre le corps et l’estime peut troubler de prime abord. Pourtant, porter attention à son estime provoque un regard différent sur son corps et une plus grande attention envers celui-ci. L’estime de soi conduit au soin de soi.

Soigner la sphère physique vous permet de disposer d’énergie pour affronter les situations difficiles.

La sphère cognitive

« Que se passe-t-il lorsque vous avez des difficultés à vous concentrer ? »

Lorsque nous éprouvons des difficultés à réfléchir, à nous concentrer, tout problème, aussi minime soit-il, nous « prend la tête ». L’effort mental est tel que nos pensées sont embuées et il devient pénible de prendre des décisions claires, des donner une opinion souplement, voire de garder son attention focalisée et ne pas se laisser absorber par des distracteurs.

La sphère cognitive nous permet d’exploiter nos facultés mentales afin de gérer les situations avec un maximum de discernement. Elle comporte trois axes à soigner particulièrement :

  • L’optimisme : il s’agit d’une attitude par laquelle nous percevons prioritairement les aspects positifs d’une situation, en focalisant sur les solutions et les options possibles. Il ne s’agit pas d’un optimisme béat, mais d’une vision claire des possibilités, des opportunités.
  • Les observations et feedbacks : relèvent d’une perception neutre des évènements, sans parti pris. La posture revient à chercher à comprendre la situation par des questionnements et une capacité à intégrer la position de l’autre partie.
  • La charge cognitive (ou charge mentale) est l’énergie mentale utilisée par les actions en cours de traitement par le cerveau. Soigner sa charge mentale revient à limiter le nombre d’actions et réflexions à un volume adéquat avec nos capacités cérébrales, et donc à ce concentrer aux priorités et activités (réellement) d’importance.

Soigner la sphère cognitive vous permet d’améliorer votre discernement dans les situations difficiles.

La sphère émotionnelle

« Que se passe-t-il lorsque vous ruminez ? »

Lorsque nous nous empêtrons dans une mélasse émotionnelle, tendu(e) par la colère, abattu(e) par la tristesse, figé(e) par la peur, il devient difficile d’adopter une posture souple et une relation à l’environnement ouverte. A fleur de peau, nous tentons alors de nous protéger et nous nous coupons du monde, ce qui ne favorise pas l’issue positive de la situation.

La sphère émotionnelle nous permet de détecter les signaux de notre corps ou d’autrui. Ces signaux indiquent un déséquilibre qu’il convient de corriger. Elle comporte trois axes à soigner particulièrement :

  • L’empathie est la faculté de ressentir ce que ressent notre entourage. Cette capacité de se mettre dans la peau de l’autre permet de mieux intégrer la position de l’autre et ainsi d’échanger avec lui ouvertement.
  • La gestion des émotions comporte plusieurs phases : l’identification de nos émotions, la compréhension de l’utilité de cette émotion et la réaction cohérente avec l’émotion. Ceci permet d’équilibrer notre posture en fonction de nos ressentis.
  • La respiration est intimement liée aux émotions. Prendre conscience de sa respiration nous fournit de précieux indices sur nos changements physiologiques, et par réaction, nous pouvons gérer notre respiration pour apaiser notre métabolisme.

Soigner la sphère émotionnelle assouplit votre posture et votre attitude dans les situations difficiles.

La sphère relationnelle

« Que se passe-t-il lorsque vous vous sentez seul(e) ? »

Lorsque vous vous sentez seul(e), le poids des évènements semble reposer sur vos seules épaules, ce qui accroît la sensation de difficulté et de pénibilité. De fait, un lien social insuffisant limite les options et les exutoires qui peuvent nous apporter du réconfort, de l’aide, de nouvelles façons de voir les situations.

La sphère relationnelle nous permet de nous connecter à notre environnement social et nous y appuyer. Elle comporte trois axes à soigner particulièrement :

  • L’équilibre de vie repose sur un pertinent dosage entre la vie intime (ou privée, notre cercle des plus proches), la vie sociale (les contacts de nos activités sociales, associatives…) et la sphère professionnelle (les personnes de nos activités).
  • Le lien social (ou les liens sociaux) est notre aptitude à tisser des relations, intimes ou non, qui nous apporte réconfort ou soutien. Un lien social efficace permet une cartographie des appuis sociaux que nous avons construit (amis, famille, bons collègues, bons artisans…).
  • Les aides et les strokes sont des actions simples qui favorisent l’axe relationnel. En sollicitant ou en proposant de l’aide, ou des strokes (des avis), nous faisons un pas vers l’autre en l’encourageons à nous rejoindre.

Soigner la sphère relationnelle vous apporte des points d’appui pour aborder les situations difficiles.

 

La sphère éthique personnelle

« Que se passe-t-il lorsque ce que vous faîtes manque de sens à vos yeux ? »

Lorsque vos actions manquent de sens à vos yeux, vous doutez de la finalité de l’action et votre motivation intrinsèque est en berne. Peut-être vos valeurs sont-elles mises à mal dans cette épreuve. Sans cette prise en compte des valeurs et des motivations, trouver l’énergie d’agir ressemble aux travaux d’Hercule, nous n’y voyons pas le bout… ni la finalité…

La sphère éthique personnelle nous permet de donner un sens à nos actes, qui s’inscrivent dans notre projet de vie et accroissent notre motivation. Elle comporte trois axes à soigner particulièrement :

  • Les Valeurs sont les critères auxquels nous accordons une importance capitale et qui guident nos actions. Elles sont notre norme, nos points de repères afin de déterminer si notre activité est juste et pertinente pour notre personne ou notre groupe.
  • La vision / la mission: il s’agit de la projection que nous nous faisons (souvent inconsciemment) pour définir ce pourquoi nous sommes venus au monde. La vision ou la mission représente la réalisation de notre projet de vie.
  • Les motivations sont les raisons intimes qui nous poussent à agir. Connaître nos propres motivations permet de comprendre les domaines d’activités qui nous offre le plus de satisfaction, sachant que la satisfaction est une récompense majeure dans nos réussites.

Soigner la sphère éthique donne un sens à vos actions pour absorber les situations difficiles.

 

Conclusion.

Les situations que nous rencontrons au quotidien, toujours changeantes, aux issues incertaines et teintées de pression (temporelles, sociales, financières) constituent notre environnement. Le stress, nous l’avons vu, est une réaction aux pressions de l’environnement qui est activée lorsque notre organisme perçoit un danger, réel ou imaginé.

Par conséquent, atténuer le stress signifie de rééquilibrer les forces entre nos capacités à retrouver l’équilibre (nos ressources) et notre perception de la situation (la représentation). Les 5 facteurs de résilience méritent alors toute notre attention pour accroître nos ressources et faire preuve de discernement dans nos perceptions.

Vous avez pu visiter vos propres capacités de résilience sur les 5 piliers et avez dégagé des zones de résilience sur lesquelles vous pouvez prendre appui et d’autres qui méritent quelques améliorations.

Ainsi, vos ressources peuvent être plus internes qu’externes, ou encore plus rationnelles que sociales.

Le développement de votre résilience passe par le renforcement des piliers « forts » et par la mise en place d’action et de routines pour développer vos piliers « faibles ».

C’est au quotidien et par l’entraînement que vous pourrez gagner en souplesse et aurez toujours plus de confort pour danser avec les évènements. Et nul n’est à l’abri de réussir et d’y prendre goût.

 

 

« Qui se connaît lui-même et connaît son adversaire mènera mille bataille sans jamais être vaincu »

Sun Tzu. L’art de la guerre.